Les élèves avec des troubles Dys ont besoin de certains aménagements pour pouvoir lire une carte mentale sans trop d’efforts. Pour certains enfants, comme les dyspraxiques visuo-spatiaux, les cartes mentales peuvent même être contre-productives. Nous vous conseillons vraiment de tester chaque outil – y compris les cartes mentales –
Ici, quelques conseils très avisés vous sont donnés sous forme linéaire, mais aussi dans une courte présentation interactive. Police, branches, images, tout y est précisé. La meilleure des cartes mentales, c’est bien celle que chacun se fabrique ! y compris “à la main” !
➡ elementcartementalepourlesdys
Un site suisse vraiment bien fait et une découverte qui tombe à pic ! Une collègue, Catherine, enseignante ressource, me dit lundi matin combien elle voudrait changer ses séances de maths sur “les mesures” car l’approche lui parait vraiment abstraite et souvent rébarbative pour de nombreux élèves de CM. A peine 20 minutes plus tard, en pleine recherche pour tout à fait autre chose, je “tombe” sur ces documents imagés et astucieux, destinés aux élèves “dys”, mais pas que 😉 . Des tableaux de conversions et un moyen mnémotechnique (comme je les aime !) pour les unités de mesure ! “Un enfant dyslexique éprouve de la difficulté à mémoriser à long terme des informations auxquelles il n’attribue aucun sens et qui ne font pas partie d’expériences vécues. Le tableau de conversion d’unités de mesure de longueur est particulièrement difficile à mémoriser pour ce type d’élève.”
y’a pas de hasard quand même… Un aperçu en image.
C’est là, et c’est super !
Un site bien fait avec tout plein de conseils donnés par des orthophonistes. Tant pour les familles que pour les enseignants. Parfois, on hésite à parler aux parents de nos interrogations face à des difficultés récurrentes rencontrées par leur enfants, peur d’être “inquiet” pour “rien”, peur de mal faire et d’affoler. Parfois aussi, on mélange retard et troubles. Les cabinets d’orthophonie sont pleins. Et les orthophonistes débordés.
Avant de vous laisser découvrir cette ressource, un petit rappel, voulez-vous ?
- “on n’envoie” pas chez l’ortho ! On constate des difficultés importantes, en langage oral et/ou écrit, des confusions de sons, des soucis de segmentation, une lenteur, une fatigue, une déconcentration dans les activités où l’écrit est très présent… La première des choses à faire est de vérifier si la vue et l’ouïe ont été contrôlées récemment. La vue de loin, comme de près.
- C’est d’abord le médecin traitant ou le pédiatre que les parents vont rencontrer, et c’est lui qui “adressera” vers le rééducateur qui convient. Enseignants, n’hésitez pas à lui faire un courrier (que vous donnerez sous pli non-cacheté à la famille) ; ainsi vous pourrez lui expliquer ce qui vous interpelle.
- Si l’enfant doit bénéficier de séances de rééducation, n’hésitez pas à rentrer en contact avec l’orthophoniste (avec l’accord de la famille, bien sûr) ; c’est le partenariat en confiance qui nous fait tous progresser et nous permet d’accompagner l’élève.
Allez, pour aller consulter “Allo Ortho”, c’est là.
Un ouvrage de plus me direz-vous. Oui, certes, mais l’auteur sait de quoi il parle, vraiment !
Si vous voulez davantage d’infos sur l’auteur, avant d’acheter le livre, découvrez cette conférence tout à fait intéressante (prévoyez une quarantaine de minutes quand même !)
et cet article sur le site de la Fédération Française des Dys, article qui donne à réfléchir quand on y lit que 60 % des élèves présentant des troubles dys vivent ou ont vécu un harcèlement à l’école de la part d’autres élèves, mais aussi par certains professeurs.
Très belle ressource que celle-ci … Sur des pages déroulantes, l’ensemble (et plus !) de ce qu’il faut savoir, de ce qu’il faut comprendre pour mieux aider nos élèves avec des troubles. De courts textes précis et récents alternent avec des schémas, et de brèves vidéos tout à fait pertinentes (paroles de jeune, simulation de dys…). Une vraie mine d’or pour votre équipe… Les vidéos sont très légères à télécharger. Certaines peuvent être visionnées en classe et prêter à débat. C’est là.
Planifier vos vacances d’été prochaines, ça c’est fait…
Planifier un Mooc sur le TDAH (traduction simultanée avant que vous m’arrachiez les yeux : planifier un cours en ligne, ouvert à tous et gratuit sur le Trouble et déficit d’attention, avec ou sans hyper activité), l’avez-vous fait ? Pas de panique, les inscriptions et le programme sont accessibles là. Et le Mooc n’a lieu qu’en septembre prochain…
Au revoir à la précocité, bonjour au haut potentiel… C’est officiellement acté, on ne parle plus d’Elèves Intellectuellement Précoces, mais d’élèves à Haut Potentiel (EHP). Le nouveau vademecum qui accompagne cette mise à jour de la terminologie (enfin !) est disponible sur Eduscol ou en téléchargement ci-dessous. Tout le pan du geste graphique n’a été qu’effleuré, et c’est bien dommage, car c’est bien souvent un trouble repéré chez les EHP. Attention également à la caricature… Néanmoins ce document a le mérite d’exister et de rappeler les essentiels, les liens et les ressources proposées sont elles aussi très intéressantes. A télécharger, ci-dessous, le QADAPS (Questionnaire d’Aide à la Décision d’Ajustement du Parcours Scolaire) qui peut s’avérer également une aide précieuse.
➡ QADAPS_Manuel_VF ; QADAPS_Guide-d-Utilisation(Feuille_Recto-Verso) ; QADAPS_Parties-a-Donner ; QADAPS_Feuille-de-Synthese
Un super numéro des Cahiers Pédagogiques
Tous les troubles dys, y compris le trouble des Fonctions Exécutives, sont présentés. Paroles de chercheurs (Caroline Huron, Michèle Mazeau entre autres), témoignages de parents, de jeunes…
A lire, vraiment. Passionnant.
Site tout à fait intéressant qui vous offre entre autre un guide pratique pour accompagner les élèves avec une dyslexie. Concret, basique. Tout prof peut faire… C’est le minimum et c’est là.
Ouvert aux enseignants, 2 jours de colloque international sur le TDAH, pour les azuréens, les vendredi 24 et samedi 25 mai prochains. Pour vous inscrire, c’est là.
Un aperçu du programme ?
Retrouvez sur ce site officiel un guide pratique très complet pour vous aider à accueillir dans de bonnes conditions un élève avec un TDAH.
Un exemple ?
C’est là.
Cartable Numérique à Don Bosco, rencontre
enseignants/élèves
Lundi midi, à l’heure où les profs se restaurent et soufflent un peu (tout en corrigeant, bien souvent !), le CDI du collège Don Bosco, à Nice bruissait de voix d’adultes et d’enfants réunis pour une même cause. A l’initiative de Mme Chamoux, maman d’élève, membre de l’Apel (Association de Parents d’élèves) et “accessoirement” enseignante spécialisée, des élèves avec des dys- présentaient aux professeurs, leur cartable numérique. Financé par l’Association des Parents d’Elèves de l’établissement pour 10 élèves, cet équipement est avant tout conçu pour permettre à l’élève avec troubles des apprentissages de COMPENSER.
L’ordinateur, avec écran tactile, les logiciels pour adapter, la règle scanner, la formation des parents et des enfants, les mises à jour, le SAV, tout est compris dans la prestation. Le matériel appartiendra alors à la famille. Investissement important me direz-vous, alors qu’il existe la gratuité possible avec des extensions à installer sur les logiciels de traitement de texte, quelle est la différence qui justifie ce prix ?
C’est la question que j’ai posée à Mme Chamoux. La grande différence est que TOUT est réuni en un seul logiciel, One Note. Ce qui permet une organisation par “intercalaires” et par “carnets” beaucoup plus aisée que d’ouvrir plusieurs applis et surtout ranger les fichiers au bon endroit. Malgré tout, les enfants nous ont montré combien il leur fallait maîtriser les outils afin de scanner le document papier donné par le prof, annoter les documents, s’organiser, saisir sur le clavier assez rapidement… Ainsi, sans l’ergothérapeute et le soutien de la famille, l’équipement ne sera pas la recette miracle.
Néanmoins, nous avons été “bluffés” par l’aisance avec laquelle les élèves manipulaient bien les outils, et combien ceux-ci leur permettaient une implication réelle et surtout moins “coûteuse” en énergie cognitive dans leurs apprentissages. Les professeurs ont été attentifs à leurs explications, et ont pu les questionner sur ce qui les aidaient le plus :
“Dis-moi, R………., tu préfères que je te donne le texte en version numérique ou tu préfères le scanner pendant que je le distribue aux autres ?”
“Comment adaptes-tu tes documents ? Tu peux surligner ? tu peux aussi dessiner ? Tu veux bien me montrer ?”
Beaucoup d’intérêts de part et d’autres et de jolis échanges entre adultes et élèves.
Ce cartable numérique offre de nombreuses adaptations. Je vous laisse découvrir tout ceci dans le document à télécharger ci-dessous.
N’hésitez pas à contacter les associations de Parents d’élèves, les rééducateurs, la MDPH et toute autre association qui pourraient vous aider à financer ce kit de compensation.
Le site de MyFuso pour d’autres informations et les contacts, c’est là.
Mais aussi, ici, pour un autre prestataire avec des propositions similaires.
Et toujours et encore, les pionniers du cartable numérique, ici.
Et d’autres outils, en descendant dans cette page.
Retenons bien que tous les élèves présentant des troubles dys se trouvent bien souvent avec une mémoire de travail qui déborde, en double, voire triple tâche, avec un rythme d’exécution trop intense pour qu’ils aient le temps d’assimiler, de “faire correctement”. Les traces écrites qu’ils rapportent à la maison sont bien souvent raturées, incomplètes, truffées d’erreurs… Quelle peut être la satisfaction d’apprendre, de réviser sur ce genre de documents ? La démotivation peut vite arriver, la baisse de l’estime de soi, le décrochage et la spirale de l’échec s’enclenche…
Loin de “mâcher le travail” aux élèves, loin d’être “injuste”, tout ce qui pourra permettre à l’élève avec des dys- d’être au même niveau cognitif que les attendus de son niveau de classe permettra aux professeurs d’enseigner et aux élèves d’apprendre !
A visionner sur le site de l’Académie de Toulouse, cette présentation interactive est extrêmement intéressante et concrète. Clic sur l’image.
Une autre présentation interactive tout à fait complète et riche, réalisée par ma collègue du Var. Particulièrement centrée sur la dyscalculie, lisez cette présentation “avec la main”, de multiples liens vous renverront sur des documents, des vidéos, des fiches repères. Clic sur l’image.
Le numéro d’Avril 2019 de Cerveau et Psycho est consacré à la culpabilité. Il comporte également un article passionnant sur le parcours d’un étudiant avec une dyslexie/dysorthographie dépistée à l’âge de 8 ans. Au-delà de ce témoignage, de courts textes encadrés font l’analyse “pédagogique” des propos de Marc et donnent des pistes complémentaires pour accompagner nos élèves.
Pour acheter le numéro ou uniquement l’article, clic sur l’image.
Il me parait important de commencer par se mettre au clair sur ce trouble neuro-développemental qu’est la dyslexie. La conférence de Franck Ramus est tout à fait intéressante et complète. Malgré quelques phrases que je trouve étranges (il, elle “devient” dyslexique est dit à deux ou trois reprises), les propos sont clairs, énoncés simplement. Pas de jargon inutile. Bref, un bon outil de base pour vos équipes. Trop lourde pour être téléchargée sur le blog, elle peut tout à fait l’être sur vos ordis personnels. Pour la retrouver, c’est là. Prévoyez une heure et demie pour la visionner. Les 10 dernières minutes sont consacrées aux questions. A écouter également, car tout à fait pertinentes.
Poursuivons avec la mise au point de ce qu’est la dyslexie et les autres troubles.
Vous trouverez ce schéma sur le site de l’académie de Reims. Un excellent dossier y est proposé, avec du texte, des vidéos, des schémas interactifs (notamment celui sur la spirale de l’échec, tout à fait “parlant”), le rappel des plans d’aide avec ceux-ci en téléchargement. Vraiment bien fait. Clic sur le logo de l’académie.
publie également dans sa rubrique ASH des “mini guides” pour épauler les enseignants tant dans la connaissance des troubles que dans leurs pratiques. Les voici en téléchargement. Précieux.
La mallette des parents, mais aussi celle des enseignants renferme tout ce que l’Institution propose pour permettre la scolarisation des élèves à besoins particuliers, en situation de handicap.
C’est là.
L’adaptation des supports pour l’enseignant peut se révéler fastidieuse, l’outil ordinateur pour l’élève peut être quasi inutilisable s’il n’est pas équipé des barres d’outils en mathématiques, en français, en histoire… Plus d’excuses avec Studys, gratuit, efficace (j’ai testé, c’est magique !), facile à installer. C’est le fameux ruban word du Cartable Fantastique, réadapté, corrigé, amélioré… Courez, que dis-je, foncez pour le télécharger. Clic sur l’image.
Marie-Laure Besson, la conceptrice, est vraiment Fantastique ! Un conseil, parlez-en aux rééducateurs et aux parents afin que vos élèves avec des troubles dys puissent en bénéficier, avec un apprentissage bien sûr !
En téléchargement ci-dessous, un “tuto” complet rédigé par l’auteure, pour l’onglet “texte”.
Lire, lire et encore lire, alors que c’est fastidieux, fatigant, et parfois peu gratifiant…
Marie-Pierre Bidal, psychologue clinicienne, et présidente de l’Association PotentialDys, abonnée à “Accueillir les Différences” nous signale la sortie du 4ème petit roman de la série “Le club des dys”, Le tonton de Léon. Marie-Pierre en assure la supervision neuroscientifique. Cette collection met en scène 3 enfants, Lou, Léon et Benoit et est destinée aux enfants dès 7 ans, Nadine Brun-Cosme en est l’auteure, publiée depuis longtemps dans l’univers jeunesse, elle anime également des ateliers d’écriture. Allez, découverte en image, c’est mieux ! Clic sur chaque image pour retrouver les liens…
Signalés il y a un moment déjà dans les pages de ce blog, d’autres ouvrages adaptés, à retrouver aux Editions la Plume de l’Argilète, très jolie maison d’édition.
Vous souvenez-vous de ce livret de neuropédagogie offert par Rémi Samier et Sylvie Jacques il y a deux ans ? De nombreux collègues en ont fait un outil du quotidien ! La version actualisée 2019 sort en librairie, le 26 janvier et est déjà disponible en pré-commande. L’ouvrage est préfacé par le Docteur Alain Pouhet, et la post-face écrite par Jean-Philippe Lachaux… Mazette !
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le blog des auteurs, vous y trouverez notamment un aperçu du sommaire. Et bien sûr, précipitez-vous pour le commander !
Un trou de mémoire sur les formules, votre ou vos élèves de 3ème paniquent !!! Pour certains, c’est la double tâche, voire la double peine !! Fabrice nous signale cet outil, ici
Procédure assez simple pour installer le tout.
Les “must” : adaptation en opendyslexic, et/ou lecture en cliquant sur le haut-parleur.
Vraiment bien faites ces fiches-ressource pour récapituler les adaptations et aménagements à mettre en oeuvre, d’après les items du Plan d’Accompagnement Personnalisé.
De l’école au lycée, des adaptations transversales aux adaptations selon les disciplines. Les mises en oeuvre du PAP ou PPS s’en trouveront bien simplifiées, notamment lorsque c’est toute une équipe de profs qui est concernée ! Un petit logo indique que vous avez en complément de l’adaptation, soit une fiche “éléments de réflexion”, soit une fiche ressource détaillée. Génial !! Un véritable aide-mémoire…
D’autres ressources extrêmement bien choisies sont également en ligne sur ce site à la rubrique “Boite à outils”.
Plus d’obstacles majeurs pour faire des recherches sur internet lorsque l’on a un trouble dys ou autres problèmes de vision … N’hésitez pas à demander à vos responsables “info” d’installer cette extension sur les postes de votre établissement. Elle est entièrement gratuite. Voici ce qu’elle vous permet de faire :
Cette extension permet de mettre en forme les contenus web afin d’accroître leur lisibilité pour les personnes dyslexiques ou autres troubles de vision. Elle permet également de :
- changer la police utilisée, sa taille, les espaces entres les lettres, les espaces entre les mots, les espaces entre les lignes,
- différencier les lignes successives en utilisant des couleurs différentes,
- marquer les syllabes en utilisant des couleurs ou un séparateur,
- différencier les phonèmes (les sons) choisies en utilisant des couleurs différentes,
- différencier les lettres choisies en utilisant des couleurs différentes,
- mettre en forme l’écriture inclusive selon un format présélectionné.
Tout cela est entièrement configurable par l’utilisateur. L’icône de l’extension permet de rapidement activer et désactiver les diverses fonctionnalités, et une page de configuration permet des réglages plus poussés (choix de la police, des espaces, des couleurs, des sons et lettre mises en évidences, …
Retrouvez le lien pour télécharger l’extension ici.
La conscience morphologique : un levier important lorsque les mots s’allongent pour les lecteurs en difficulté. Un très bon document sur un site que nous aimons particulièrement… Où l’on voit l’importance du travail sur la formation des mots, les jeux de dérivation afin d’améliorer la conscience morphologique… Avec en plus, à télécharger, un jeu de création de mots à enrichir, bien sûr….
Signalé par Stéphanie, prof-ressource à St Vincent de Paul, un très joli conte à raconter aux enfants pour renforcer l’estime de soi et s’aimer tel que l’on est… Tellement important pour tous nos élèves, et en particulier pour les élèves avec des dys… C’est ici.
Ressources signalées par Sophie Fuentes, prof-doc à Don Bosco, merci Sophie !!
Apprendre une langue étrangère lorsque l’on a une dyslexie, c’est possible ?Un excellent article bien documenté et clair, avec en outre des liens intéressants vers des ressources sur l’aphasie et la dysphasie, un mémo de mots pour les élèves avec dyslexie (réalisé par Rémi Samier, le même qui a commis l’excellent guide de Neuropédagogie dont je vous avais parlé il y a quelques mois), une appli pour entrer dans l’écrit, …. Toutes ces ressources sont à retrouver ici
➡ livret-pedagogie-neuropsychologie-2016
“Dyslexie, trouble indéchiffrable ?” Ecoutez “Le labo des savoirs”, sur France Culture, cette excellente émission consacrée au trouble de l’écrit. Une neuropsychologue et une orthophoniste donnent des éclairages sur les questions suivantes : Comment différencier de simples difficultés et un trouble d’apprentissage réel ? En quoi les sciences cognitives sont-elles pertinentes, à la fois dans la résolution de ce trouble et dans l’adaptation des publics touchés ?
Avec aussi un joli témoignage d’un journaliste “Vis ma vie de dyslexique”. Prévoyez une petite heure d’écoute… enrichissante…
Crise, colère, angoisse… Comment les aider à retrouver leur calme ? Sur le blog de Maîtresseuh, découvrez trucs, astuces et matériel pour calmer la crise, apaiser…De la boîte au calme, en passant par le siège “contenant” ou des exercices de relaxation ou encore la présence d’un aquarium ou d’un terrarium…
C’est ici, merci, Maîtresseuh !
Sur “Vous, Nous, Ils”, une courte interview du Dr Pouhet sur les troubles dys, à lire ici. Le Dr Pouhet réaffirme l’absolue nécessité pour les enseignants de connaitre et de comprendre ces troubles !
Un très beau court-métrage à proposer à vos élèves, à vos collègues ; une jolie narration…un sous-titrage “impeccable”. Pour mieux comprendre ce que peut ressentir un copain, une copine qui a du mal à lire… Graphisme proche de “Ma vie de courgette” avec une belle bande son.
La classe de demain ? Même si je pense qu’il manque un peu de nature et d’activités manuelles et artistiques, je vous avoue être assez séduite !! Allez jeter un oeil…. C’est ici.
Emission passionnante que je vous recommande vivement, avec Jean-Philippe Lachaux, qu’on ne présente plus sur ce blog !!
Des guides pour vous accompagner dans vos pratiques différenciées.
Le premier, réalisé par Véronique Bancel, formatrice à l’ESPE de Nancy-Metz est dense et absolument remarquable car il mêle tout à la fois les conseils, les préconisations et la mise en image de la difficulté vécue par l’élève quand il lit, quand il doit tracer…. un document à mettre entre les mains de vos collègues, et notamment des plus dubitatifs !! Attention, dans le glossaire mis aux premières pages, il convient de :
– rajouter le PAP
– remplacer CLIS par ULIS école
Le deuxième est plutôt sur le versant de l’utilisation des ressources numériques, et le 3ème, au départ destiné aux AESH, mais il sera tout à fait utile si vous débutez dans le métier, ou si la planète dys ne vous a pas encore contacté(e).
➡ troubles_dys_comment_aider_l_lve_
Et le 4ème, dont j’ai déjà parlé, mais que je remets en tête, le guide de survie, excellentissime outil. Créé par une prof généreuse et compétente, de notre académie de Nice : Célia Guerrieri. Qu’elle en soit vraiment remerciée !!
➡ guide_de_survie_pour_les_profs1
La dyslexie au fond des yeux… C’est “A la une de la sciences” dans le club de la tête au carré de ce vendredi 20 octobre 2017 … Axel Villard et Mathieu Vidard s’entretiennent au téléphone, en direct avec l’un des deux physiciens qui viennent de faire cette découverte (Guy Ropars prend la précaution de dire “peut-être” quand on lui demande s’ils sont sûrs de leurs hypothèses et de leurs expérimentations). L’article du monde, ici.
Clic sur l’image pour accéder à la page de l’émission et descendre jusqu’au “billet sonore”.
ou écoutez en cliquant sur le bandeau ci-dessous.
Nous devrions en savoir plus dans les semaines à venir … C’est à suivre de très près….
Un article fort intéressant remet bien les choses au point !! C’est ici
“Ressources pour l’école” : Il vous suffit de cliquer sur l’onglet “Adaptations” pour y découvrir tous ces supports adaptés… Topissime !
La Bodys, sur Fantadys… Mamie Sylvia ne s’arrête-t-elle donc jamais de chercher, de créer ? Un extrait ci-dessous pour vous “allécher” et vous donner envie d’en savoir plus… Clic sur l’image ci-dessous.
A télécharger, une plaquette toute simple sur le bégaiement, c’est ici.
C’est à retrouver sur l’excellent site avec de multiples ressources, webinaires, dossiers, témoignages…. Egalement, cet article éclairant sur l’apprentissage des fractions et ses obstacles, cliquez sur l’image ci-dessous.
A retrouver également sur Fantadys, toute une progression avec toutes les activités d’apprentissage sur les fractions, “valables” pour tous nos élèves, et en particulier pour les élèves avec TA.
Ce kit pédagogique est pour vous enseignants de collège et de lycée qui souhaitez mieux comprendre certaines
situations de handicap, qui avez besoin d’être plus à l’aise avec le concept d’école inclusive. Mais aussi pour vos élèves. A travers des quizz, des vidéos, des séquences de travail… des mises en situation, tout y est pour mieux comprendre, et donc accepter ! De nombreuses disciplines sont concernées par des mises en situation concrètes autour des handicaps visibles mais aussi invisibles. Pour accéder à votre espace enseignant, le code RNE de votre établissement sera nécessaire.
Je viens de découvrir cette ressource “façon wiki” (donc être vigilant et croiser les infos trouvées). Exploration des mallettes numériques de formation proposées gratuitement, en partage collaboratif : intéressant et pas mal pensées du tout ! Une mutualisation intéressante pour tous les profs concernés par les Troubles des Apprentissages.
Une grande découverte que j’ai testée avant de vous la conseiller !
C’est entièrement gratuit, premier point d’importance. Ensuite, regardez ce que vous obtenez, soit en important un texte déjà dans votre dropbox (oui, c’est la “seule” contrainte”, créer un compte drop box si vous n’en avez pas encore), soit en créant votre propre texte :
Il est même possible d’activer la fonction lecture vocale… La vidéo ci-dessous vous donne un aperçu intéressant des possibilités offertes…
Curieux ? Intéressé ? C’est ici !
Emission Xenius sur Arte sur la dyspraxie, Nathalie l’a vue et vous la recommande, c’est ici.
Une vidéo très intéressante sur le TDAH, avec le Dr Olivier Revol dans l’émission “La voix est libre”. Prévoyez une quarantaine de minutes…
Entretien avec …. Catherine Renard… Merci à elle d’avoir pris un peu de son temps pour “Accueillir les Différences”…
Catherine, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste FaciliDYS© ?
Cette méthode est une compilation des dernières recherches en neuro-éducation avec une codification spécifique. Le découpage des syllabes est fait en fonction des syllabes orales (celles qui sont lues) et non pas les syllabes écrites. En fait, il s’agit de phonologie articulatoire. Cette méthode a été testée sur plus de 200 élèves.
Elle permet un gain en temps de déchiffrage oral à voix haute, et une diminution du nombre d’erreur (correspondance Graphie/Phonie). La lecture devenant plus fluide, la compréhension s’installe.
Le premier objectif est d’éviter le décrochage en lecture afin d’éviter le décrochage scolaire. Et si possible trouver ou retrouver le plaisir de lire. En effet, les enfants dyslexiques voudraient lire, mais quelle torture.
En quoi les couleurs aident-elles l’enfant à lire ? Cela ne peut-il pas également étayer les enfants avec une dyspraxie ?
Le découpage des syllabes grâce à l’alternance des couleurs, l’enfant n’a plus à le faire (diminution de la charge cognitive). Par exemple le « a et le n » présents dans le mot « enfant » se lisent ensemble pour faire le son « an ». Alors que dans « animal », le « a » et le « n » font partie de 2 syllabes différentes. Cette méthode convient aux dyspraxiques, si elle s’accompagne d’une dyslexie. Le fait de lire davantage aidera également les dysorthographiques.
Il existe des polices de caractère dys, leur utilisation ne suffit-elle donc pas ? De nombreux livres sont déjà parus à destination des enfants qui présentent une dyslexie. Quelle est la spécificité de votre démarche ?
Facilidys est une compilation de différentes aides. Les autres livres apportent assez peu d’aide, parfois, seulement quelques mots sont en couleurs, ou d’autres utilisent une couleur différente pour chaque lettre, d’autres encore ne font qu’agrandir la police utilisée.
Pour les aides, par exemple, informatisées, il convient d’être particulièrement vigilant.En effet, les logiciels coupent les mots qui contiennent deux consonnes qui se suivent, au milieu des 2 consonnes identiques.
Ex : ef/fet, pas de problème, mais in/nom/bra/ble, le mot est incorrect, on doit couper avant : i/nnom/bra/ble.
Avez-vous des échos de vos lecteurs ? Que vous disent-ils ? Et leurs enseignants ?
Les enfants demandent aux enseignants qui les utilisent où ils peuvent acheter les livres. Les enseignants qui l’utilisent en Regroupement d’Adaptation sont convaincus du bien fondé de la méthode. Les ados et les adultes demandent des livres adaptés avec cette méthode. Avec les éditions des Terres Rouges, nous souhaitons à éditer au moins un livre par mois.
Où peut-on trouver vos ouvrages ?
Chez votre libraire, la Fnac, Cultura, dans les Espaces Culturels E. Leclerc, Amazon et sur Internet. En cas de problème vous pouvez contacter les éditions des Terres Rouges.
En quoi les neurosciences permettent-elles de mieux comprendre et de ce fait de mieux accompagner les élèves avec TA (Troubles des Apprentissages) ?
C’est le sujet de mon prochain livre. Ce serait trop long de le développer ici, mais rendez-vous est donné. Le livre devrait sortir dernier trimestre de 2017.
Un point est certain : inutile d’attendre que la dyslexie s’installe, fin CE1, il paraît judicieux de la prévenir bien avant, en particulier en maternelle.
Quels conseils donneriez-vous aux enseignants de CP particulièrement (le diagnostic n’est pas posé, des marqueurs de dyslexie sont déjà notés… que faire ? adapter les supports ? Attendre le CE1 pour étayer ?)
Que faut-il comme « outils » pour entrer dans la lecture : une bonne analyse visuelle, un vocabulaire étendu, une mémoire de travail efficace, une discrimination Phonique bien en place. Ceci est travaillé en maternelle.
J’ai pu constater que les enfants qui bénéficiaient d’un travail précis en maternelle à partir des Phonalbums (Retz) avaient plus de facilité à entrer dans la lecture. Cet outil permet la mise en place de la discrimination phonologique.
En CP les enseignants peuvent alors « se concentrer » sur la correspondance Graphie/Phonie.
➡ Parution en février prochain
et en Avril 2017, un ouvrage pour toute la famille …
La presse régionale en parle …Dossier santé group Nice matin
Enseignants, élèves, parents, si vous avez testé cette “méthode”, vos échos nous intéressent et intéresseront Catherine, c’est sûr !
«Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’enrichis» (St Exupéry)
Entretien avec… Jean-Philippe Lachaux
Qui êtes-vous Jean-Philippe Lachaux ?
Je suis directeur de recherche à l’INSERM et je travaille à Lyon, passionné par l’attention depuis presque toujours !
Faire attention à l’attention…. Se concentrer sur la concentration…. ça s’apprend, c’est ce que vous développez dans votre livre “Les petites bulles de l’attention”. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs (majoritairement des enseignants) comment ils peuvent partager ces petites bulles avec leurs élèves ?
D’abord, il faut avoir conscience que la maitrise de l’attention est un vrai savoir-faire, peut-être l’un des plus difficiles à acquérir. Beaucoup de gens aimeraient une série de trucs qui permettent du jour au lendemain d’être plus attentifs, et j’en ai fait le recensement dans le Cerveau Funambule, mais il ne viendrait à l’idée de personne qu’il puisse y avoir des trucs qui permettent de jouer très bien du piano du jour au lendemain, alors pourquoi penser qu’il en est autrement pour l’attention ? L’apprentissage de l’attention, c’est développer une sensibilité presque «physique» aux premiers signes de la distraction – quand mon regard commence à partir sur la droite parce que j’ai vu un objet qui m’attire dans un magasin par exemple – et une capacité à restabiliser son attention à ce moment là, si on le souhaite, c’est-à-dire en ayant fait un vrai choix. Ceci dit, face à des élèves, on peut du jour au lendemain leur apprendre à être très clairs sur ce qu’ils cherchent à faire – vraiment et précisément – à un moment donné. Là, maintenant, que cherches-tu à faire ? Quelle est ton intention ? Une intention claire est une condition nécessaire à une bonne attention
Ce matin encore, en concertation avec une équipe d’enseignants, nous avons évoqué cette difficulté… Les enseignants ont l’impression que plus les années passent et plus ils constatent une baisse du temps d’attention. Que pourriez-vous leur dire ?
Que les élèves vivent dans un monde hyper-sollicitant et que leur cerveau a probablement pris des habitudes pour essayer d’être du mieux qu’ils le peuvent « partout à la fois » (ne pas rater un message ou une photo, ou une vidéo amusante, etc …). Ce n’est possible qu’en prenant l’habitude de passer rapidement d’une chose à une autre en s’attardant le moins possible sur chacune .. et c’est l’inverse de ce qu’on leur demande en classe. L’heure est sans doute venue de leur faire prendre conscience que leur mode de fonctionnement est entièrement dicté par leur environnement, principalement numérique, et qu’ils n’ont peut-être plus vraiment la capacité ni le choix de rester concentrés de manière volontaire sur une seule tâche. C’est une forme de perte de liberté, y sont-ils sensibles ? C’est cette sensibilisation que j’essaie de développer à travers mes ouvrages, et particulièrement les petites bulles, pour les enfants/ados.
Quel est votre point de vue sur les traitements “médicamenteux” pour les élèves qui présentent des troubles attentionnels avec ou sans hyperactivité ? Tous les “petits trucs” (pas si petits que ça, d’ailleurs) que vous donnez dans votre ouvrage peuvent-ils être exploités avec des élèves dont le trouble attentionnel est “sévère » ?
Il faut d’abord essayer tout ce qui est « soft » avant les médicaments. J’ai eu des retours d’enseignants qui me disent que le fait de fractionner les activités en mini-missions dont la durée est fixée à l’avance rythme ces élèves et aide à cadrer leur attention.
Et au fait, ça veut dire quoi être attentif ? Faites-vous une différence entre ATTENTION/CONCENTRATION ?
Je pense qu’on peut être attentif à un livre pendant des heures durant sans lire une seule ligne. La concentration implique souvent une tâche : on sera concentré sur la lecture, pas sur le livre
Si vous aviez 3 conseils (ou plus) à donner aux enseignants, que leur diriez-vous ?
Un seul conseil : Prendre le temps de comprendre par eux-mêmes ce qu’est l’attention, en commençant par comprendre la leur, sans chercher de remède miracle. Donc de lire, et de parler entre eux pour partager leurs méthodes.
➡ A écouter, ou réécouter “Le téléphone sonne” sur France Inter, en date du 22 décembre, Jean-Philippe y était l’invité principal, et c’était passionnant.
➡ Descendez un peu sur la page et vous trouverez des vidéos qui viendront compléter cet entretien…
MathEOS, en libre et en premium (30 euros pour l’année, pour les enseignants, mais aussi pour les élèves, avec possibilité de prise en charge par la MDPH en cas de PPS pour multidys, ou TSA, par exemple), c’est assez magique ! Voyez la présentation ci-dessous :
Aussitôt acheté, aussitôt lu… 3 parties dans ce guide à l’attention des 5/15 ans, mais aussi des enseignants, des parents qui souhaitent mieux comprendre ce qu’est être attentif, être concentré. Comment ça marche dans mon cerveau ? Que se passe-t-il quand je porte mon attention ailleurs que là où je suis sensée la porter ?
La première partie est un guide illustré du cerveau attentif (et distrait), les dessins sont de l’auteur, et c’est comme une BD. La partie 2, très illustrée également, se présente comme des “petits billets” qui nous permettent de mieux comprendre les bonnes et mauvaises habitudes, qui est le chef d’orchestre de mon cerveau, les éléments distracteurs et comment les mettre à distance…. La 3ème et dernière partie s’appuie sur des problèmes concrets, énoncés simplement auxquels l’auteur répond par des conseils, des astuces… C’est magnifique de clarté, d’informations précises et scientifiques accessibles et c’est un vrai message d’espoir pour tous ceux qui se “battent” et se fatiguent à rester attentif sans y parvenir toujours. Pour en savoir plus :
➡ Un entretien sur la Tête au carré, France Inter, à réécouter, ici.
➡ Une courte vidéo pour mieux faire connaissance avec Jean-Philippe Lachaux
➡ et trois vidéos réalisées à partir du précédent ouvrage de Jean-Philippe Lachaux : Le cerveau funambule.
Quelles sont les pistes à suivre pour améliorer son attention ? Ecoutez, regardez…
Signalé par Sophie Fuentes, professeur documentaliste à Don Bosco, ce site
nous propose des pistes de police ou d’extension pour adapter les supports écrits donnés aux élèves présentant des troubles d’apprentissage du type dyslexie (mais aussi dyspraxie). Nous en avions déjà parlé ici…. Avec toutes les précautions d’usage pour l’utilisation de la police open dyslexic qui ne convient pas à toutes les formes de dyslexie. A la liste des polices proposées dans cet article, je rajouterais bien volontiers Lexia … Merci à toi, Sophie.
Un site “groupe romand pour enfants dys” qui regorge d’idées et de ressources, notamment un dictionnaire visuo sémantique pour accompagner la construction du lexique orthographique interne de nos élèves dys (ou pas, d’ailleurs). C’est ici.
Pour mémoire, si vous l’avez ratée (la “Une” du 10 février 2016), un article et des liens sur la réforme de l’orthographe et l’intérêt du dessin dans l’apprentissage de l’orthographe, c’est là. Toujours sur le même site, des fiches élèves souvent intéressantes pour la conjugaison. Ici.
Un dossier très fourni et très intéressant qui répond au titre évocateur de : “Comment puis-je adapter mes techniques d’évaluation afin de mieux répondre aux besoins de mes élèves ayant des TA ?” Je rappelle que ce site est québécois, ce qui explique certaines terminologies différentes des nôtres. Méfiez-vous, les liens sont nombreux, quand on tombe dedans, on en sort quelques heures plus tard …. Prévoyez large !!
Sur ce chouette, très chouette blog, vous trouverez une fiche récapitulative des 7 composantes de la motricité fine à observer. Madel et Zazou l’ont rédigée à partir d’une vidéo de … et bien justement de notre ergothérapeute citée ci-dessous…. les grands esprits se rencontrent !! C’est ici pour la fiche et pour le lien vers la vidéo de Josiane Caron Santha.
Une ergothérapeute généreuse et très créative nous livre ses secrets sous forme de vidéo ; voici “l’histoire de la voiture”, j’adore et j’ai testé, ça marche !!
Pour s’abonner à sa chaine, c’est par ici.
Excellent site de nos amis québécois dont j’ai déjà parlé à de nombreuses reprises dans les pages “d’Accueillir les Différences”. Je vous invite à y retrouver un long document “pratique de terrain” qui nous présente une séquence d’enseignement sur l’amélioration de la compréhension de textes littéraires chez des élèves TA de niveau intermédiaire. Le projecteur est mis, là, sur “le réseau de personnages”. Ce réseau étant mis en forme ensuite visuellement par l’élève pour affiner et enrichir la compréhension (personnages secondaires, lien entre les personnages….). A utiliser en AP ? C’est à découvrir ici.
J’attire votre attention sur cette étude réalisée en ULIS école : “Ce texte rend compte d’une recherche sur l’enseignement de la compréhension en lecture à des élèves présentant une déficience intellectuelle scolarisés en ULIS école. Les auteurs pensent que leurs conclusions peuvent profiter a fortiori à des élèves des classes ordinaires qui ont des difficultés scolaires, des troubles spécifiques des apprentissages, avec des élèves allophones, des élèves des milieux populaires éloignés de la culture scolaire ou des élèves scolarisés en éducation prioritaire.”
En voici l’introduction pour vous donner envie de lire la suite ! Bien sûr, on y retrouve Sylvie Cèbe !
“Si lire c’est comprendre, apprendre à lire, c’est apprendre à comprendre les textes qu’on nous lit ou qu’on décode seul. Un large consensus scientifique et les prescriptions institutionnelles engagent les enseignants à enseigner la compréhension en lecture, et ce, dès l’école maternelle. Mais comment s’y prendre quand on exerce auprès d’élèves qui présentent des Troubles Importants des Fonctions Cognitives (TIFC) ? Les limitations de leur fonctionnement cognitif leur permettent-elles d’acquérir les habiletés procédurales, les connaissances et les compétences requises pour comprendre ? En adaptant les pratiques d’enseignement, les tâches et les activités pour répondre à leurs besoins peut-on obtenir les progrès attendus ? C’est à toutes ces questions que répond la recherche que nous avons menée en 2014-2015 qui fait suite à une première étude exploratoire. Il s’agit d’une évaluation externe d’une intervention didactique et pédagogique construite par Cèbe et Goigoux (à paraitre)….”
Lire la suite, ici.
Troubles attentionnels, avec ou sans hyperactivité, fonctions exécutives “troublées” (flexibilité, mémoire de travail, plannification, inhibition ; on parlera alors de syndrome dysexécutifs) sont des termes que nous entendons souvent maintenant en équipes éducatives ou en ESS. Un peu d’éclairage ne fait de mal à personne et surtout, surtout permet d’enrichir notre palette d’aides.
Connaître les fonctions touchées, altérées ou à développer permet de bien mieux aider les élèves dys, mais aussi tous les autres ! En effet, comprendre que ce chef d’orchestre du cerveau est à soigner et à préserver (ne serait-ce que par une bonne hygiène de vie, sommeil, alimentation, sport…) concerne tous les jeunes quel que soit leur âge. Une très bonne publication à télécharger nous donne des exemples simples et concrets qui aident à dépasser les à-priori de …flemme, étourdi, distrait, pas motivé….les_difficultes_d__apprentissage_et_les_fonctions_executives
Cette vidéo s’appelle tout simplement “Dysphasie” (j’aurais bien rajouté un “s” puisque de nombreuses formes existent….). Cette vidéo est un travail d’étudiants dans le cadre d’un cours de neurosciences. Je vous recommande de prendre ces 11 minutes pour la visionner.
Connaissez-vous le Makaton ? tic, tac, tic, tac… pas de réponse ? Alors rendez-vous ici, vous y trouverez les liens pour collecter des comptines “signées”… Et ici, pour plus d’explications sur ce moyen de communication (qui fait partie de la grande famille de la CAA (Communication Alternative et Améliorée). Et ici, un exemple d’une chanson…. la Marseillaise (eh oui !) réalisée en CAA. Je ne sais pas vous, mais ça donne des idées !!
11 minutes 37 pour mieux comprendre “la double tâche”, merci à Caroline Huron.
et un article intéressant sur la surcharge cognitive, à découvrir ici.
C’est trop tard pour cette année, mais voici un blog magnifique destiné à la révision du DNB, avec des centaines de cartes mentales, des vidéos, des frises …. dans toutes les disciplines. Pourquoi ne pas s’en inspirer pour aider les élèves dys à réviser tout au long de la 3ème ? C’est ici
Connaissez-vous le programme Attentix ?
Chez Chenelière, les publications sont sérieuses et vraiment bien ciblées. Quelqu’un connait-il ce programme ? N’hésitez pas à partager !
Guide de survie, à l’attention des élèves dys, en lycée, et à l’attention des professeurs de lycée, merci à Celia Guerrieri.
guide_de_survie_pour_eleves_dys ; guide_de_survie_pour_les_profs
Qu’est-ce que la mémoire de travail ? Grâce à la mémoire de travail, nous pouvons conserver temporairement de l’information pendant que notre cerveau est occupé à une autre tâche. Nous utilisons notre mémoire de travail pour apprendre une langue, résoudre des problèmes et exécuter d’innombrables autres tâches. La capacité de notre mémoire de travail est limitée, et si nous dispersons notre attention ou surchargeons le système mnémonique, nous pouvons perdre une partie de l’information emmagasinée. Pour les élèves qui ont une déficience de la mémoire de travail, notamment ceux qui ont des TA, perdre l’information qui était stockée dans la mémoire de travail peut constituer un immense obstacle à l’apprentissage… Pour mieux comprendre ce qu’elle est, mettre du sens sur les termes “boucle phonologique”, “calepin visuospatial”, “tampon épisodique”, “administrateur central”… et ainsi gagner en expertise pour accompagner un élève dont la mémoire de travail est “troublé”, je vous recommande l’excellente publication, à lire, ici. Des explications très claires et des conseils pour aider les élèves.
La mémoire de travail est une des fonctions exécutives. Les 3 autres étant, la flexibilité, l’inhibition et la planification. Pour mieux comprendre comment elles interviennent dans les apprentissages ou les tâches à réaliser, notamment en mathématiques, voici une carte mentale qui met à plat les différentes fonctions exécutives, leurs rôles et l’impact qu’elles peuvent avoir en opération/numération et raisonnement mathématique. C’est une première ébauche, validée par des neuropsychologues…. d’autres suivront…
fonctionsexecutives
Un livret numérique pour vous aider à mieux comprendre les troubles, les “expliquer” à vos collègues, à des parents, aux élèves. Mais aussi, des adaptations à mettre en oeuvre pour permettre à l’élève de compenser, ainsi que des ressources en ligne.
Il sera enrichi au fur et à mesure de l’avancée de nos expérimentations, mais aussi des découvertes scientifiques. A retrouver également sur le GUIDE ASH de l’EC 06.
Vos commentaires et réactions sont les bienvenus.
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et un excellent document numérique particulièrement pour le 2nd degré “Accompagner les élèves dyslexiques dans une classe hétérogène”, ici.
Pour mieux comprendre les enfants, élèves “avec un comportement difficile” et notamment le TDAH (Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité), un très joli livre écrit à 4 mains, une enseignante soucieuse de “progresser” dans son approche de la difficulté de son élève, et un professeur d’université désireux de réfléchir à l’application de ses connaissances. L’un et l’autre se sentaient complémentaires pour aider Alex, 9 ans, souffrant de TDAH. Avec le concours d’un enseignant spécialisé, d’un étudiant-stagiaire et le soutien des parents d’Alex, ils ont su relever le défi que représente l’inclusion d’un enfant souffrant de TDAH dans l’enseignement primaire ordinaire.
Et une vidéo très bien faite pour mieux comprendre le tdah
Un excellent livret réalisé par Marion Laurent, psychologue – neuropsychologue, Yamina Comin, professeur des écoles spécialisé, et le Docteur Diane Purper-Ouakil, pédopsychiatre. A télécharger plaquette_amenagements_TDAH
Des livrets d’aide pour la dysgraphie et la dyscalculie à télécharger :
guidedyscalculie
LIVRET-DYSGRAPHIE-ET-COMPENSATION-V1
“Et si à l’école, l’intelligence ne suffisait pas ? C’est le titre d’une conférence organisée par le LEAP, Vallon Bonnevaux animée par Mme Catherine Quilici, enseignante pédagogique des écoles du Cerene, diplômée de neuropsychologie clinique du développement. Elle est également vice-présidente de la FEED (Fédération des Etablissements scolarisant des Enfants Dyslexiques) [ une association au service des enfants dyslexiques …et autres DYS , investie dans la formation continue des enseignants et autres éducateurs…]. Mamie Sylvia de Fantadys y a assisté et nous livre d’excellentes cartes mentales pour un résumé en images. A retrouver ici
Voici un exemple de ce qu’elle a produit….