“C’est trop petit, j’arrive pas à lire”, vient me dire L. Flûte, pourtant, la police est adaptée, et mise en 14… Je viens me mettre à côté de L. et commence la lecture de la devinette.
L. sourit et lit en même temps que moi. Je ralentis mon débit, elle prend le dessus et poursuit seule… Epuisée, elle s’arrête et je termine… Elle saura répondre à la question…
Non, elle ne le fait pas exprès, oui, elle est impliquée, oui, elle n’a pas confiance en ses compétences de lectrice, et 10 fois oui, elle progresse. L. a besoin de plus de temps, d’être rassurée, valorisée, d’avoir des supports adaptés, et de temps en temps d’un petit coup de pouce ou d’une petite pause cognitive, juste pour qu’elle refasse le plein d’énergie et d’attention.
L. présente un trouble neurodéveloppemental de la lecture, ce qui signifie qu’il est présent dès le début de son développement. On l’appelle le plus souvent la dyslexie.
La grande particularité des troubles dys est qu’ils sont spécifiques d’une fonction cognitive particulière ou d’un apprentissage
particulier. Ces troubles sont spécifiques, mais souvent associés (on parle alors de co-morbidité) : dyslexie et dysorthographie, et, ou dyspraxie, dysgraphie… Ils sont durables, mais l’accompagnement “trépied” famille/école/rééducateurs peut permettre de mettre en oeuvre des stratégies de compensation efficaces. Cette semaine, je vous invite à explorer ce trouble à l’aide d’informations récentes publiées, d’une vidéo de Franck Ramus, de guides d’aide et autres outils numériques. Toutes ces ressources peuvent vous aider à y voir plus clair, à tordre le cou à des préjugés pour accompagner au mieux ces enfants intelligents dont la souffrance en classe est réelle et que j’ose qualifier d’intolérable. C’est là.
“Parlons cerveau” est un cycle de conférences animées par Mathieu Vidard (La tête au carré, émission scientifique souvent passionnante), et Lionel Naccache, l’auteur (entre autre) d’un ouvrage “Parlons cerveau”, compilation de chroniques radiophoniques estivales. La prochaine a lieu le 05 février, avec Jean-Philippe Lachaux et l’on y parlera de …. l’ATTENTION, bien sûr. Ici, pour plus d’infos…
Des générateurs plus utiles et bien faits les uns que les autres pour varier nos supports, utiliser le numérique à des fins de différenciation. Fabriquer toutes sortes de jeux d’apprentissage devient “un jeu d’enfant” ! C’est là.
Les tops 10, 15 et que sais-je encore abondent à propos des banques d’images libres de droit. Celui-ci vous propose un classement de celles-ci plus qu’intéressant ! C’est là.
Bonnes découvertes !