C’était un bel après-midi de printemps, vendredi 20 mai dernier. L’idée d’aller à la plage en a peut-être titillé plus d’un !
Mais la réflexion pédagogique proposée par le Chef d’établissement du lycée St Vincent de Paul à Nice, Virginie Poubanne, était au menu… Pas question d’y échapper !C’est avec énergie et curiosité que l’équipe des profs du lycée s’est retrouvée dans la grande salle vidéo. Les enseignantes ressource (Stéphanie et Sophia) prêtes à être présentées “officiellement” dans leur mission m’avaient accompagnée pour préparer ce travail.
Le thème rédigé sous forme d’une question “Elèves en difficulté, profs en difficulté ??” n’allait pas manquer de susciter des réactions ! C’était le but ! On le sait bien avec nos élèves, la déstabilisation provoque souvent “l’ouverture pour l’apprentissage”. L’important, après avoir créé la rupture, étant d’accompagner, de guider et “d’outiller”.
Nous avions prévu très peu de temps magistraux et après avoir planté le décor, situé la problématique, voici venu le temps de choisir son atelier. Ateliers à réaliser en coopération, avec une “production” à la clé à présenter à tout le groupe.
Ainsi, le groupe qui a travaillé sur les troubles des apprentissages en s’appropriant des définitions mais aussi des indicateurs de repérage nous a proposé un quizz, une lecture “comme un dyslexique”, le groupe qui s’est attelé aux différents plans d’aide nous a en a présenté les grandes lignes et répondu aux questions de ses collègues. Un autre encore a planché sur les intelligences multiples et a montré très habilement (et avec beaucoup d’humour) à toutes et tous combien nous étions riches de ses intelligences plurielles.
Chaque enseignant a joué le jeu de l’appropriation, puis du partage à l’intérieur du groupe et enfin de la restitution à tous qui se devait d’être créative et originale (Intelligences Multiples oblige !).
L’objectif de cette 1/2 journée, vous l’aurez compris, était de poursuivre la formation des enseignants concernant l’accueil des différences : mieux connaître les troubles, mieux comprendre l’impact de la différenciation sur l’apprentissage, assimiler l’arsenal des plans d’aide officiels et percevoir à qui ils s’adressent et comment les mettre en oeuvre.
Bien évidemment, on est loin d’avoir terminé ! Néanmoins, grâce au travail coopératif et à l’échange inter groupes, des zones d’ombre ont été levées et l’envie d’aller plus loin s’est manifestée. Bravo aux enseignantes ressource qui ont contribué grandement à la réussite de ce temps de travail qui n’aurait pu se faire sans l’implication du chef d’établissement ! On vous tiendra au courant de la suite !